Femme souriante prenant une photo avec un appareil photo.

©Alain Keler

Photo-reporter durant plus de 30 ans, Marie Dorigny a d’abord travaillé en tant que journaliste rédactrice. Elle a rejoint le monde de la photographie en décembre 1989 lors de la révolution roumaine et a réalisé depuis des reportages engagés sur le travail des enfants, la condition des femmes ou les formes contemporaines d’esclavage.

Son travail, publié dans la presse nationale et internationale, a également été exposé à maintes reprises, dans les galeries photos de la FNAC (esclavage domestique), au Festival Visa pour l’Image de Perpignan (travail des enfants et accaparement des terres), en passant par la Bibliothèque Nationale de France (prostitution et immigration clandestine) ou encore le Muséum de Lyon (Cachemire).

L'un de ses derniers reportages en date illustre la condition des femmes réfugiées sur la route de l'exode à travers l'Europe. Il a été réalisé sur commande pour le Parlement Européen en 2015-2016. « Displaced, femmes en exil » a été exposé durant trois mois à Bruxelles par le Parlementarium ainsi qu'à Visa pour l'Image, puis un peu partout en France.


Marie Dorigny a parallèlement conduit un travail documentaire personnel de longue haleine sur l'accaparement des terres dans le monde. Huit années d'enquête sur six pays -Inde, Cambodge, Guatemala, Brésil, Mozambique, Roumanie- pour raconter la spoliation des terres arables et ses conséquences sur les communautés paysannes.


Parmi les récompenses qui lui ont été attribuées, on peut citer :

  • 1991 : Un World Press pour son reportage sur les ravages de l’Agent Orange au Vietnam

  • 1998 : Le Prix Kodak du jeune photo-reporter pour son travail sur l'esclavage domestique

  • 2013 : Elle est lauréate d'une bourse du festival « Photoreporter en baie de St Brieuc »,

    pour un projet de reportage sur les violences faites aux femmes au Népal

  • 2014 : Lauréate de la bourse photo AFD/Polka pour son projet « Main basse sur la terre » sur l’accaparement des terres arables dans le monde, travail exposé par la suite à la MEP

    (Maison Européenne de la Photographie)


Trois monographies présentent également son travail photographique : « Enfants de l’ombre » aux Editions Marval (1993), « Cachemire, le paradis oublié » aux Editions du Chêne (2004) et enfin, « L'inde invisible » aux Editions CDP (2008).